Au début des années 2000, par un dimanche après-midi ensoleillé, Lionel et Guy décidèrent de partir en balade à vélo.

Alors qu’ils pédalaient sur un petit chemin au bord d’une rivière, ils aperçurent au loin, une silhouette élégante. En s’approchant, ils découvrirent une femme vêtue d’une robe des années 1950, coiffée d’un chapeau original, elle se tenait devant un petit atelier en bois.

Intrigués, Lionel et Guy s’arrêtèrent devant elle. La femme leur sourit chaleureusement, d’un sourire d’une beauté intemporelle, dégageant une sérénité qui vient avec l’expérience et la maturité. Elle se présenta : « Bonjour, je m’appelle Martine. Vous semblez aimer les vélos autant que moi. Voulez-vous visiter mon atelier ? »

Curieux, les deux amis acceptèrent. L’atelier de Martine était un véritable sanctuaire pour les amoureux de vélos. Des outils anciens étaient soigneusement rangés sur les étagères, et plusieurs vélos rétro attendaient d’être réparés. Au milieu de la pièce, trônait un vieux fauteuil Voltaire.

Martine leur expliqua qu’elle avait hérité cet atelier de son père, qui lui avait transmis sa passion pour les vélos. « entretenir les vélos, c’est comme prendre soin d’un ami fidèle », dit-elle en montrant à Lionel et Guy comment nettoyer et graisser une chaine, ajuster les freins et vérifier la pression des pneus. Elle leur apprit également à réparer une crevaison et à régler les vitesses.

Lionel et Guy étaient fascinés, ils passèrent l’après-midi à écouter les conseils de Martine et à mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. L’atelier résonnait de rires et de discussions animées.

Lionel et Guy reprirent la route, ils aperçurent au loin, Martine partir sur son vélo, dans une posture d’une rare élégance. Ils savait qu’ils reviendraient un jour voir leur nouvelle amie, qui leur avait transmis, sans le savoir, une passion pour les vélos de toutes sortes.

C’est ce qu’ils firent quelques années plus tard, mais, l’atelier était fermé. Ils apprirent de la bouche d’un vieil homme passant par là, que Martine avait été retrouvée endormie pour toujours sur son fauteuil Voltaire, au milieu de son atelier.

Nous espérons aujourd’hui faire perdurer cette tradition de soin et d’amour du vélo, en lui rendant hommage avec le nom de notre magasin : Martine à Vélo